Parce que l'eau, c'est la Vie...
La recherche d'eau est avant tout une rencontre avec Dame Nature ; plus qu'une simple rencontre, une fusion. J'ai découvert ma sensibilité sourcière à l'âge de 23 ans, grâce à une rencontre fortuite avec un sourcier qui m'a offert l'opportunité d'essayer ses baguettes "fourche" en coudrier (noisetier). Déjà 39 ans... Sensibilité qu'il m'a fallu développer grâce à un travail quotidien et beaucoup d'assiduité avant de devenir sourcière professionnel et de pouvoir vous proposer mes services.
Qu'est ce qu'une source ? Une source, dans le langage du sourcier, n'est pas la petite resurgence qui surgit au détour d'un chemin ; une source, c'est une veine d'eau souterraine qui serpente sous terre, mystérieuse et bien cachée à l'abri des regards. Elle se taire sous 5 m, 10 m, 20 m... voir des centaines de mètres en sous-sol et se faufile discrètement entre les roches ; le rôle du sourcier est de la débusquer avec le plus grand respect pour la faire jaillir à l'air libre. Le sourcier doit ensuite en estimer le débit et la profondeur, le sens de circulation, définir le point de forage, puis faire le choix de la meilleure veine comptatible avec les besoins de son client... avant d'envisager un puit ou un forage.
Mes outils : je travaille avec des baguettes "fourche". Les baguettes sont maintenant en acier, de façon à avoir une durée de vie très longue contrairement à une branche de noisetier coupée en nature. Le maniement de ce type de baguettes est plus difficile à maîtriser que celui les baguettes en "L" mais personnellement, je trouve que la sensation est beaucoup plus tangible et le fait que ce modèle de baguette traditionnel soit celui qu'utilisaient les anciens sourciers me plaît.
Je recherche le débit et la profondeur de la veine d'eau à l'aide des baguettes "fourche", puis je conforte mon résultat à l'aide d'un pendule de radiesthésie et de cadrans de comptage.
Avant toute prospection sur le terrain, j'étudie préalablement la nature du sous-sol géologique à forer, à l'aide d'une carte du BRGM : étape qui me paraît indispensable pour limiter les risques d'erreur en cas de terrain difficile, argileux ou marneux par exemple.
Tel un entrainement intensif pour un sportif, chaque prospection sourcière est un exploit énergétique qui "vide et pompe le sourcier". C'est pourquoi une intenvention sourcière ne doit pas excéder une heure à une heure trente pour que le sourcier garde un ressenti efficace. Après une recherche d'eau complète, il est indispensable pour la santé du sourcier de se ressourcer auprès de la nature afin de se recharger en énergie.
De retour chez moi, j'établi un rapport de prospection avec photos et descriptions des différentes veines, conseils ; que j'envoie à mon client sous 48 h, afin quil puisse demander un devis au foreur.
J'essaie autant que possible d'assister au forage car la présence du sourcier aide parfois à prendre la bonne décision, notamment en cas de profondeur supérieure à l'estimation dûe à des bancs d'argile, par exemple. Le forage est une bonne école pour le sourcier qui apprend sur la nature des différents sous-sol car chaque forage est différent et apporte des éléments de réflexion ; de plus, quelle joie indescriptible lorsque la "belle captive" jaillit enfin de terre !
Tarif prestation prospection sourcière : 200 € pour un terrain d'une superficie inférieure à 3 000 m2. Au-delà me consulter.
- dans un rayon de 20 km, les frais de déplacement sont compris dans la prestation.
- au-delà, prévoir des frais de déplacement de 1,50 € du km aller/retour compris.
Franchise en base TVA suivant l'article 293 b du CGI.
Rappelons que l'Art du sourcier n'est pas une science exacte car elle repose sur un ressenti magnétique relatif au 6ème sens. Le sourcier ressent les différences de champ électro-magnétiques émis par une fracture du sous-sol et l'eau qui "frotte" sur les parois de cette fracture. Un sourcier sérieux a un pourcentage de réussite de 80 % ; il reste donc une marge d'erreur et le client doit prendre en compte ce risque lorsqu'il fait réaliser un forage. Tel un médecin, le sourcier a une obligation de moyens (il doit mettre en oeuvre tous les moyens à sa disposition pour aboutir à un forage productif), mais il n'a en aucun cas une obligation de résultats, et ne pourra, de ce fait, être tenu pour responsable d'un éventuel échec. N'oublions pas que Dame Nature a parfois ses caprices et tend des pièges au malheureux sourcier.
Le rôle du sourcier, sa MISSION, est de minimiser les risques d'erreur d'un forage sec.